Chères et chers habitant·es, chères et cher ami·es du quartier du Vallon, les résultats de l’étude d’imprégnation aux dioxines à Lausanne publiés en août dernier affirment que toute la population lausannoise est contaminée aux dioxines et que la différence entre les deux groupes de personnes qui ont participé n’est pas significative!
Pourtant, le niveau de contamination des personnes du groupe exposé est supérieur de 20% au groupe contrôle non exposé. Il y a donc bien un risque supplémentaire! Selon Unisanté, cette augmentation ne serait pas significative car elle n’atteint pas le seuil de 50%. Ce parti pris est selon nous très contestable. En réalité, les résultats ne montrent pas qu’il n’y a pas de risques, mais uniquement qu’ils sont inférieurs à un certain niveau, arbitrairement choisi par les auteur·ices de l’étude.
Les deux articles ci-dessous questionnent la pertinence de l’étude d’Unisanté et jettent un oeil critique sur la contamination aux dioxines toujours bien présente des sols lausannois.
Le comité de l’AQV
Article extrait du Lausanne-Cités du 7.11.2024
Article du 10.02.2025 du média en ligne Watson:
Ce dernier article, téléchargeable ci-dessous, est extrait de la revue “Moins“ n°74 de janvier-février 2025. Il questionne les auteur·ices de l’étude conjointe “EPFL-UNIL-UNISANTE“: “La plus vieille usine du monde”. Socio-histoire de l’incinérateur du Vallon (1958-2005) publiée en mars 2024. Il donne également le point de vue de l’Association de Quartier du Vallon sur la crise de la pollution aux dioxines depuis 2021.
